Je sais pas encore de quoi va parler cette histoire c'est pourquoi je l'appelle "les chronique de Balgurand", parce que je connait que le lieu où ça va se passer, c'est pas pour copier "Les Chroniques de Krondor"^^Pour ce qui va se passer, je fais comme d'hab puisque pour l'instant j'ai pas eut de gros problèmes vec ma méthode, j'écris au fur et à mesure et je prévois pas ce qui vas se passer après le point de la phrase que je suis en train d'écrire, la pure impro lol^^je visualise juste la trame principale(mais alors vraiment principale) parce que c'est elle qui m'a motivé et ça se limite au cadre temporel et contextuel basique.
Le soleil entrait à flot dans la chambre de Gadrim. Il aurait bien voulu retarder son lever mais celà lui était bien sur impossible. Il garda donc sa mauvaise humeur pour lui, ne s'autorisant qu'un faible grognement étouffé par le bruit de son jeune frère, Jamin, qui courait déjà dans le couloir, suivi de prè par sa soeur, Norina, la cadette, tout deux plus prompts à se lever que leur ainé.
Gadrim sortit de sa chambreencore semi amorphe et s'assis lourdement sur une chaise. Il souhaita au passage le bonjour à sa mère, Jondra, une solide fille d'éleveur Gorguss,que Gadrim dépassait tout de même du haut de ses 15 ans.
Sa mère la gronda quelque peu:"Tu as l'air fatigué! Ne me dit pas que tu as encore regardé les combats de guerriers à la télévision hier soir!"
"Mais maman, ils ont combattus un dragon bleu! Et l'un d'eux avait une épée enchantée!",répondit-il d'un ton faussement suppliant.
Néamoins il se devait d'éviter de contrarir sa mère car ses colères étaient à craindre et si Gadrim voulait aller en caserne dès ses 16 ans, c'est à dire le mois suivant, il ne devait donner à ses parents aucune raison de l'en empécher.Les parents du garçon n'appréciaient guère l'idée de voir leur rejeton périr à la guerre ou bien s'effondrer bêtement en combattant diverses créatures dans l'émission de télé que Gadrim affectionnait tant. Peu convaincue, sa mère reprit:"Dépeche toi de manger si tu ne veux pas être en retard comme la dernière fois! Aujourd'hui je ne pourrai pas t'emmener, je dois aller chercher le remède pour guérir la fièvre de ton frère chez l'herboriste."
L'adoléscent pris le reste de son petit déjeuner dans une main, son sac dans l'autre, et courût au dehors, non sans embrasser sa mère, pour rattraper le chariot qui passait devant chez lui à ce moment. Il s'agrippa à la barre à l'arrière du vehicule puis sauta à l'intérieur pour s'assoir à sa place habituelle près de ses meilleurs amis, Gloran, chétif et particulièrement mince, le visage osseux encadré par une longue cheveulure, et Jahlar, originaire d'un pays très au sud, grand et fort, la peau foncée caractéristique de sa terre natale.
Ils parlaient des combats de la veille:
"Et tu te rappelle quand le dragon à balancé sa queue? Les grands bleus ont des barbillons au bout de la queue mais ce chevalier ne le savait pas a priori! J'ai bien cru qu'il était mort!"fit Gloran.
Dagrim le reprit:"Mais bien sur que non, bien sur qu'il le savait! Il en a fait exprès pour passer sous la garde du dragon! Les grands bleus sont intélligents et il est dificile de passer leur garde, surtout avec cette queue! Le chevalier le savait et il à bien joué! Vous avez pas vu que, au moment ou le dragon a tourné sa tête vers son torse pour l'achever, Braghir s'est relevé et lui a abattu son fléau sur le crane? Je vous signale que Braghir a grandi près d'ici et qu'il en sait plus sur les grands bleus que beaucoup d'autres grands chevaliers!"
Il fût intérrompu dans sa tirade technique par l'arret brutal du chariot devant le lycée. Gadrim descendit en même temps que ses deux amis. Ils pénétrèrent ensemble dans la cour de l'établissement, dépassant des arbres dont les branches étaient secouées par un vent faible et agréable. Ils s'étendir parésseusement sur la pelouse qui offrait un agréable dégradé allant du jaune citron au vert pomme en ce début de Juin, en attendant leur premier cour de la journée.
Ils parlaient de choses et d'autres mais Dagrim s'ennuyait, il se sentait de moins en moins apsorbé par la conversation et, il ne sût si c'était à cause de la douce chaleur qui l'entourait ou bien du vent qui caréssait la pente sur laquelle il se reposait ou même de sa veillée, mais il se sentit s'assoupir, lentement mais sûrement, il s'endormait. Envahit par une douce torpeur contre laquelle il ne voulait rien faire et vers laquelle il se laissa guidé, Gadrim se désancrait de la réalité pour s'ouvrir encore plus à cette sensation qui l'enveloppait, lui laissant l'emprise de sa personne, plongeant tête la première dans cet abysse douce et accueilante.
Soudain, il s'éveilla! Il avait l'impression de n'avoir dormit que quelque seconde mais quelques secondes qui lui avait parût durer une vie entière tant il était désorienté. Sortant de sa torpeur, se rendit compte que quelque chose n'allait pas... Il observait ce qui se passait autour de lui et vit que ses deux amis n'étaient plus allongés sur l'herbe et avaient rejoint un groupe qui s'était formé plus haut sur la pente. Scrutant le rassemblement pour tenter de discerner ce qui se passait derrière le rang d'élèves qui lui cachait le centre de l'attention générale, s'attendant à voir une bagarre, fait courant à la fin de l'année. Ne voyant rien, il se fia aux regards tournés vers le ciel et découvrit une jeune fille suspendu dans les airs à environ 15 mètres du sol! Cette dernière tentait vainement de rabatre sa jupe qui volait en tout sens à cause du vent qu'elle encaissait de plein fouet à cette altitude, sous les regards mi-amusés, mi-intéressés des garçons qui observaient la scène d'en bas.
Au bout de quelques secondes, l'amusement fit place à l'affolement quand on se rendit compte que même en fin d'année il était rare, voir impossible d'apercevoir des jeunes fille faire de la voltige à 15 mètres du sol. Le groupe se dispersa en désordre et Gadrim se fit renverser par un garçon plus vieux que lui qui courait vers le bas de la pente et à ce moment, la jeune fille tomba au sol, ratrappée par deux élèves qui étaient restés au dessous d'elle, le visage tourné vers elle. Ils fûrent récompensés de leur "dévouement" par une gifle chacun une fois que la jeune fille eût fini de se relever et de réajuster ses vêtements. Elle redéscendit ensuite la pente et, dans sa précipitation, bûta contre Gadrim qui tentait de se relever. Elle le regarda un instant avant de disparaître vers l'infirmerie pour faire soigner les bleus qu'elle avait gagné lors de sa chute. Gadrim resta figé devant l'image de ce visage, puis, réalisant que la jeune fille s'en allait et conduit par un irrépréssible instict, il s'élança derrière elle. Il voulait savoir qui était cette jolie jeune fille qui l'avait regardé si étrangement. Il voulait savoir ce qu'elle faisait à flotter, étant donné son affolement elle ne devait en savoir guère plus que lui, si haut au dessus de la cour. Et plus que tout, il voulait savoir pourquoi cette fille était tombé au moment où ce garçon avait renversé Gadrim. Il se hata de la suivre car elle avait pressé le pas et déjà elle disparaissait derrière la lourde porte.