[Hisoire courte] Le concert du siècle

alors, comme vous avez pu le constater, écrire me plait.
j'ai écrit pas mal de trucs, et je voudrai un peu votre avis seulement... et là Kob peut confirmer ! lol, quand j'écris, ben, hum, c'est pas trois phrases. donc je vous met le début d'une nouvelle qui fait 8 pages sous Word. vous me dites ce que vous en pensez et seulement si ça vous plait je mettrai la suite, sachant que c'est un peu "long" et que j'ai écrit ça ya pas mal de temps. ça s'apelle Le concert du siècle et voici les trois premières "pages".

Le concert du siècle


— Yiiiha ! On va s’éclater les gars !!
Les sabots puissants et impatients, soulevaient de petits nuages de poussière sur le sentier forestier. La queue noire du centaure battait l’air d’impatience, tout comme celles de ses compagnons. Le petit groupe s’avançait tranquillement vers la clairière, riant et exultant de joie. Et pour cause ! Ce n’était pas tous les jours que se réunissaient les plus grands groupes de musique de la forêt. Surtout quand toutes les races y participaient. Un siècle que cela ne s’était pas vu ! Depuis le traité de paix signé entre toutes les espèces, elles avaient toutes trouvé un accord général et vivaient désormais en harmonie les une avec les autres. Les grands réticents à cette paix montraient la plus simple politesse – autant dire le strict minimum – alors que certains allaient désormais jusqu’à apporter un peu d’huile de coude à qui en avait besoin. Il y a sept lunes de ça, les différents chefs de clans s’étaient réunis et avaient porté une grande assemblée. Une immense manifestation allait être préparée en symbole de paix et de fraternité pour consolider l’entité qui était en train de se construire. Le concert le plus spectaculaire qu’on aurait jamais vu a ainsi mis six lunes pour être organisé ! Le centre de la forêt, une magnifique clairière, avait été choisi pour pouvoir faire la fête aisément. Précisément là où nos joyeux drilles de se dirigeaient avec entrain. Dont un, plus que les autres…
— Tu arrives à le croire toi ? Le concert va durer toute la journée et se prolonger jusqu’à l’aube, tant il y a de groupes présents ! Ceux des trolls et des lutins sont déjà sur place à ce qu’il parait… Et celui des sirènes vient aussi ! Elles se déplacent dans des bulles, grâce aux pouvoirs de leurs mages, tu arrives à le croire !? Et le groupe des fées ! Le groupe des fées…
— Oui, Zéphyr, on sait ! On a reçu la feuille du programme nous aussi, même si la mienne avait encore quelques pucerons dessus. Calme toi un peu.
— Elzanirh à raison, on va pas se faire remarquer avant même d’arriver à la clairière ! Le concert est organisé pour que tout le monde se rencontre, après toutes ces années. C’est important, ce n’est pas seulement de la musique, c’est un véritable symbole de paix. C’est pas le moment de faire le malin…
— Oui, je sais Karouhki, je sais. Mais vous ne vous rendez pas compte ! On va faire la fête toute la nuit ! On va manger, boire, rencontrer de jolies centaures et puis même…
— Zéphyr !!

À l’occasion du concert, la forêt était sous l’emprise d’un gigantesque sortilège afin que les humains ne puissent pas y pénétrer. Cette précaution était loin d’être inutile : les créatures seraient totalement sans défenses devant un groupe d’hommes qui, une fois prévenu, s’armerait jusqu’aux dents… Ainsi, lorsque un humain entrait dans la forêt, le sentier qu’il suivrait le conduirait automatiquement à son point de départ ! Essayez d’entrer par trois fois dans une forêt, de suivre un sentier différent à chaque essai, et de vous retrouver au même endroit… Vous rentrez chez vous, vous vous installez dans votre lit, et arrêtez de boire. L’enchantement a ainsi permis à 143 personnes d’arrêter l’alcool, pour aujourd’hui.
La clairière avait été efficacement aménagée. Agrandie par magie, assez pour faire rentrer les tables, les chaises et les feux pour les « cuisines », un grand espace, permettant ainsi à tous les habitants de jouir du spectacle, avait été réservé, devant la scène. Celle-ci avait été construite par des Elfes pigmés de la forêt. Ils savaient écouter les arbres et pouvaient donner n’importe quelle forme au bois. Un pacte ancestral les obligeait à replanter un arbre pour un arbre abattu, ce qui créait un savant équilibre dans la forêt. La scène, ainsi construite par ces mains expertes, pourrait soutenir le poids de tous les groupes qui allaient se donner en spectacle et serait assez haute pour que toutes les créatures – même les plus petites – puissent voir le concert. Tout était déjà installé quand le petit groupe des centaures arriva sur place.
— Et nos musiciens ? Ils sont déjà arrivés ?
— Je pense que oui. Ils sont assez célèbres tout de même, ils ont du arriver avec les Serps et les Lutins. Pour avoir le temps de répéter.
— Ah, ça va. Ah ! Les Sirènes ont de la chance d’être dans ces bulles d’eau : il fait une chaleur impossible ! Et j’ai une de ces soifs !
— C’est parce que tu n’arrêtes pas de parler Zéphyr ! Oh, et tu peux grogner… Calme toi bon sang !
— Venez, allons nous installer pour avoir une place aux tables. On pourra donner nos chaises aux cuisiniers, à moins que les organisateurs aient pensé à en faire adaptées pour nous.
Le petit groupe suivi Elzanirh, qui trouva une table pas trop éloignée de la scène. Les chaises pouvaient être à leur disposition, « calculées » pour leurs lourds sabots par les Elfes pigmés. Tous préfèrent se reposer dans l’herbe. Tous sauf Zéphyr… qui se retrouva légèrement plus haut que les autres, tout souriant. Karouhki lui lança un regard noir, qu’il évita bien soigneusement. Il avait pris l’habitude de défier légèrement son grand frère, ou tout au moins de n’en faire qu’à sa tête. Ce qui agaçait évidemment l’aîné.
La clairière se remplissait peu à peu. Les centaures, arrivés parmi les premiers, purent assister au défilement de la multitude d’espèces et de créatures qui se pressaient pour arriver. Des êtres de toutes les tailles, de toutes les formes et de toutes les couleurs se réunissaient autour des tables, se rencontraient et s’embrassaient. Les quadrupèdes se joignirent aux nouveaux arrivants, leur souhaitant paix et fraternité, sous l’impulsion de Karouhki. La bonne humeur était à son zénith : tout le monde souriait, riait et exultait. Grâce aux pouvoirs féeriques de chacun, les créatures s’offraient mutuellement des présents de bienvenue et de paix. Les Lucioles des Fleurs ornaient leurs voisins de table de couronnes d’églantines aux odeurs étourdissantes et aux mille couleurs ; les Gnomes venus des montagnes racontaient leurs aventures dans les dédales des grottes souterraines aux jeunes sirènes, captivées par leur récit ; les Centaures offrirent des huiles parfumées aux créatures féminines pour faire briller leur cheveux et les Fées dansèrent pour toute l’assemblée – un avant goût du spectacle final – et firent tourner la tête à plus d’un !
Les discussions s’animaient, les rires fusaient et en fin de matinée tous les habitants de la forêt étaient enfin réunis. Le grand conseil des chefs de clan intervient alors. Une toute petite femme ridée, aux traits tirés, s’avança sur la scène et soudain, les conversations se turent. Elle tenait dans la main un bâton deux fois plus grand qu’elle, magnifiquement sculpté. Sa tunique, verte foncé, se soulevait avec la brise matinale et évoquait l’herbe du soir sous le vent. Quand elle prit la parole, tous surent qu’un représentant de l’esprit de la forêt venait se présenter à eux…
— Amis ! Vous qui êtes venus nombreux à cette grande assemblée, je ne saurais vous dire combien cet acte est symbole de la paix et d’amitié ! Regardez autour de vous et voyez les visages de vos nouveaux compagnons, de vos nouveaux voisins, de nos nouveaux frères ! Souvenez vous de cette journée comme le début d’une nouvelle ère de prospérité, comme le jour où tous les êtres de la forêt se sont enfin rassemblés. Cette journée sera gravée dans toutes les mémoires et devra être perpétuée de générations en générations, pour que la paix ne soit plus jamais remise en cause. Mes frères ! Que la joie soit avec vous et que la fête commence !
Les applaudissements et les cris de joie éclatèrent comme le tonnerre, après l’intervention même « de la forêt » ! Les embrassades et les tapes dans les épaules s’accentuèrent alors que le premier groupe montait sur scène : les Harpies du Nord annonçaient la couleur et déchaînèrent la foule ! La fête pouvait enfin commencer.
— Allé, viens Izmahar ! Allons danser !
— J’arrive ! Tu as vu ? Ça va bientôt être notre tour ! Notre groupe va enfin passer ! Ça fait une éternité qu’ils n’ont plus joué devant autant de personne !
— Vite, ils arrivent !
Zéphyr parti au gallot, suivi par son ami d’enfance qui le talonnait de près. Ils s’installèrent, souriants, non loin de deux Licornes immaculées, qui discutaient tranquillement. La fête battait son plein et le crépuscule commençait à pointer son nez. Les Centaures, arrivés sur scène, reçurent le même accueil qui avait été fait aux autres groupes : des salves d’applaudissements ! Ils commencèrent un morceau déchaîné qui fut suivi par une chanson plus douce et plus calme. Leurs voix graves et imposantes s’accommodaient parfaitement avec l’ambiance nocturne. Grâce à la tombée de la nuit, on pouvait désormais repérer plus facilement les Lucioles dans l’obscurité. Les torches commençaient à être allumées et les lampions magiques illuminaient la scène. Les braises voletaient avec les étoiles et les tonneaux des Gnolls commençaient à couler à flot. Les chefs des clans s’autorisaient même à un peu plus de fantaisie et se détendaient au fil de la nuit.
— Karouhki, arrête de surveiller ton frère. Laisse le tranquille. Pour une fois qu’on peut vraiment s’amuser, tu devrais en profiter ! Va danser un peu ! Regarde, même Lauphï remue les sabots ! Je m’inquiète d’ailleurs un peu pour lui : il n’en est plus à ses cinquante printemps…
— Merci Elzanirh, mais sans façon. La main de Karouhki balaya une poussière invisible et sa queue fouetta l’air doucement.
— J’aime bien écouter la musique et bavarder avec quelqu’un sans me sentir obligé de me trémousser gauchement devant tout le monde. Et l’alcool des Gnolls est excellent ! Hum, tu sais… ce qui me réjouit le plus, c’est cette paix. Enfin nous pouvons galoper dans la forêt sans nous sentir sur nos gardes. La sécurité de notre clan devenait presque un privilège les derniers temps…
— Je dois avouer que tu es dans le vrai. Raison de plus pour faire la fête !
— … Au fond tu as raison, mon vieil ami. Amusons nous !
Les deux centaures partirent dans la foule, se rapprochant de la scène. Ils croisèrent Zéphyr et Izmahar, chacun une corne d’hydromel des Arbres à la main.
— Oh ! Mais que vois-je ? Mon frère se risquerait-il à s’amuser ? C’est l’hydromel qui me tourne déjà la tête ! Ah ah ah !
— Et oui, petit frère, tout est possible comme tu le vois ! lâcha l’aîné. Celui-ci savait pertinemment que ce qualificatif insupportait son frère, le remettant à sa place.
— Je suis heureux pour toi mon frère. Qui sait, peut-être te trouveras-tu enfin une compagne dans cette foule, avant la fin de la soirée ? Le sourire malicieux de Zéphyr répondit à la pique de Karouhki, à qui il ne plaisait pas qu’on fasse d’allusions sur sa vie privée.
— Un point partout…
— En effet ! Ah ah ! Bon… Il me tarde que l’aube se lève ! Le clou du spectacle devrait se dérouler vers ce moment là. Les fées nous réservent une bien belle surprise à ce qu’il parait… !
— Hum… Il est vrai que nous devrions nous rapprocher de plus en plus de l’aube. Et pourtant la nuit persiste… Qu’en penses-tu Elzanirh ?
— Que tu devrais arrêter de réfléchir et aller danser !
***

a bon entendeur salut ! ^^

Je ne crois pas que j'avais fait de commentaires sur lanfeust, donc, pour le début:
Le sujet est très très original^^ Assez surprenant même, décalé. Mais tout de suite on plonge facilement dans l'univers, et on se laisse prendre, c'est drôlement bien écrit Et, chose qui n'était pas aussi fortement présente, aussi marquée dans tes autres nouvelles : l'humour. Là on voit que c'ets un de tes buts, et moi, en tout cas, ça m'a fait sourire. Un petit truc, c'est que desfois, tu développe des idées qui sont un peu hors du sujet. Enfin, tu donnes peut-être trop de détails sur le monde que tu met en place, et sans m'embêter vraiment, je me demande juste parfois ce que certains éléments font là.
Sinon l'ambiance, la qualité d'écriture et des descriptions sont au rendez-vous, ça ça change pas Ca se lit facilement, c'est agréable, ça met de bonne humeur et le sourire aux lèvres.
Alors bon, je connais la suite, mais si je ne la connaissais pas, je voudrai absolument savoir ce qui va se passer parce que, comme d'hab', je sais pas DU TOUT où tu veux nous emmener.
La suite après ta suite ^^

décidément je reste une énigme à chaque fois ! lol ^^
merci de ces commentaires en tout cas, c'est celle là que j'ai envoyé pour le webzine et quand j'ai relu j'ai trouvé ça un peu plat plat :S enfin j'ai eu une moins bonne impression qua quand je l'avais écrite
j'attends donc d'autres petits commentaires pour voir si je met la suite, vu ke tu la connais déjà, pistonné ^^ lol
et les autres vous enpensez quoi donc ? !

Eh bien, eh bien...je commencerai par les côtés négatifs : comme l'a dit Kob, il y a certains éléments qui n'ont peut-être pas leur place, masi en même temps je me dis que c'est ptet parce quil y a un rapport important avec la suite...une sorte de lien logique...Ensuite, c'est facil à lire, mais peut-être trop, un peu plus de vocabulaire, des descriptions, enfin de truc bien compliqués comme ça peut soûler certains parfois koi ^^

Les aspects positifs (parce que oui y en a) : bah malgré ma flemmardise à ce moment, tu a réussi à assez me captiver pour que je lise tout et que j'ai envie de connaître la suite ^^. Niveau immagination c'est fameux, puisque c'est très original. Ca change de ce que je lis d'habitude, et c'est pas plus mal Une suite est donc la bienvenue

J'aime j'aime j'aime!!

Et puis, pour rendre le tout plus agréable, les fautes sont bannies de la nouvelle!!! Reste juste 1 lapsus dans le paragraphe 2 (bé oui, fallait que je trouve un petit truc, je suis toujours l'éluE, la grande prêtresse !): "Zéphir parti…" tu as oublié de mettre le T à partit. Ensuite, toujours dans le 2. paragraphe, mais plutôt vers la fin: "… les derniers temps." je sais pas si c'est normal mais je trouve que c'est plus joli avec "… ces derniers temps"

Un soupçon d'humour renforce la nouvelle. Pour les éléments qui n'ont rien à faire là, j'avoue que je les ai pas rencontrés! Si tu parles des humains, kobiwan, moi j'ai trouvé que ce passage était bien et pas mal placé. C'est bizarre, j'ai l'impression qu'on est jamais totalement en osmose…. Enfin, il faudrait peut-être que je la relise pour voir les points négatifs… mais à ma première lecture, j'ai trouvé ça très bien, et l'idée du concert est très originale. Sans oublier que ça me parle, vu que je suis fan de musique! Et quoi de mieux pour rassembler les gens, pour que les soucis partent en fumée et pour que la paix s'installe que la musique?!!

et bien je vous remercie de toutes ces critiques et je me permet de mettre la suite


Le centaure à la peau noire ne repensa plus à l’aube qui devait se lever ou pas de toute la nuit. L’hydromel lui montait un peu à la tête et la danse avec les Succubes lui fit perdre toute notion du temps. Il s’endormi peu après dans l’herbe humide, paisiblement, et avec l’aide d’un autre verre d’alcool de Gnolls… Quand il se réveilla, l’aube ne s’était pas levée. Après s’être dit qu’il n’avait pas raté le bouquet final, l’ambiance lui parut tout de même très étrange. Les étoiles brillaient aussi intensément que lorsqu’il s’était endormi et la lune était toujours pleine. Le concert s’était poursuivi et plus de la moitié des groupes était déjà passés : les Sirènes, qui étaient sur scène, devaient chanter parmi les derniers et le Soleil n’était toujours pas levé… Karouhki se leva, s’ébroua et repris ses esprits. Il aperçu son frère et quelques autres centaures, danser au milieu d’un cercle d’autres créatures et repéra son mentor en train de faire les yeux doux à une Ondine.
— Tout ceci n’est pas normal…
Karouhki parti en direction du centre de la clairière au triple galop. Il arriva prêt d’Elzanirh, mais une fois arrivé sur place, il avait disparu ! Il parti à la recherche de son frère, et le trouva dansant et ivre.
— Zéphyr ! Il y a quelque chose qui ne va pas, je ne comprends pas… Le soleil… Zéphyr, écoute moi !
— Va t-en misérable ! – Burp. Tu ne vois pas que – Burp – je danse ! Admire moi !
— Zéphyr ! S’il te plaît, la lune, le soleil…
— Laisse moi !
Zéphyr donna un coup de sabot à son frère, l’envoya rouler cinq mètres plus loin, et une fois assuré qu’il ne reviendrait plus l’agacer, il repris sa danse et sa beuverie. Secoué et le nez dans l’herbe, Karouhki n’avait pas le temps de raisonner son frère : il changea radicalement d’option. Il galopa aussi vite qu’il pu vers la table des chefs de clans. « Eux m’écouteront » pensa-t-il. Alors qu’il se rapprochait, il se demanda tout de même si ce n’était pas lui qui était saoul. S’il n’était pas en train de divaguer… Mais Zéphyr n’était pas ivre quand il s’endormi sous un arbre aux abords de la clairière et, connaissant son frère, il lui fallait un certain temps avant d’être dans un état pareil ! Les torches avaient brûlées, certaines même avaient été remplacées. « J’ai au moins dormi trois sabliers… Nous devrions déjà être sous les rayons du Soleil ! ».
Essoufflé et haletant, il les trouva enfin. La table avait été installée en plein milieu de la clairière et Karouhki avait eu du mal à se repérer dans cette foule. Les différents chefs bavardaient tranquillement alors que certains s’approchaient dangereusement de l’état de Zéphyr.
— Ô grands chefs ! Pardonnez moi de vous interrompre, mais je dois vous parler !
L’assemblée se tu, du moins ceux qui étaient restés sobres, et se retourna vers son jeune interlocuteur.
— Que se passe-t-il Karouhki ? demanda d’une voix caverneuse Domzos, le vieux Centaure gris.
— Grand Centauri, je me suis endormi sous un arbre tout à l’heure et quand je me suis réveillé le Soleil n’était toujours pas revenu ! Oh, je n’ai pas dormi dix sables mais au moins trois sabliers ! Il me semblait que quelque chose n’allait pas avant que je ne parte danser, qu’il y avait une chose de bizarre dans l’atmosphère… Les étoiles ! Elles brillent toujours autant, pourtant regardez Domzos… Leur place : elles ont bougés ! Il devrait faire jour ! J’ai pensé à une éclipse mais cela ne peut pas durer aussi si longtemps ! Le Soleil ne s’est pas levé et pourtant d’après les indications stellaires, nous devrions déjà être sur le chemin du retour !
Un silence glacial se fit parmi les chefs à l’écoute. À tel point que les plus saouls se doutèrent que quelque chose s’était produit, et arrêtèrent leurs blagues graveleuses. Ils imitèrent les plus sages qui observaient désormais les étoiles, et mirent leur nez en l’air. Les plus atteints tombèrent de leur chaise.
— Il dit vrai…
Le simple murmure du Grand Centauri dévasta en un instant les espoirs de chacun : ce jeune quadrupède n’avait pas bu plus que les autres.
— Ce n’est pas possible voyons ! Allons bon. Le Soleil ne se lèverait plus ! Et pourquoi pas la forêt desséchée pendant que nous y sommes… Domzos, n’avez-vous pas un peu trop bu, vous aussi ?
— Hélas pour vous, mon cher Erbertus, je n’ai pas bu une goutte d’hydromel depuis mes cinquante printemps. Karouhki dit vrai, aussi étonnant est inquiétant que cela puisse paraître !
Le vieil représentant des Arbres de la forêt ne trouva plus rien à dire. Les Centaures étaient reconnus pour lire la carte du ciel et de la comprendre aussi facilement qu’il était pour un Dragon de cracher du feu.
— Mais comment se fait-il que personne ne s’en soit rendu compte ? C’est extraordinaire, c’est le Soleil tout de même !
— Vous vous en êtes rendu compte vous ? De la musique, de l’alcool, des danses, des rires, des amourettes… Qui voudrait arrêter pareille soirée… ? lança une Lutine des nuages.
L’inquiétude se propagea à travers la gigantesque table des chefs et les murmures d’angoisse s’amplifièrent. Que faire ? Comment réagir ? Elle pris la parole et mis fin à la vague d’anxiété de ses confrères.
— Paix, mes frères. Ce n’est pas le moment de paniquer. La révélation du Grand Centauri soulève de nombreux problèmes, que nous ne pourrons résoudrent que main dans la main !
L’esprit de la forêt avait parlé sagement. Tous en étaient conscients, même ceux qui étaient resté par terre après leur tentative d’observation des étoiles. Conscients, mais pas pour autant rassurés !
— Mais voyons ! Le Soleil a disparu !! Nous sommes maudits, maudits ! Comment allons nous faire pour survivre ?! Sans soleil, la vie est impossible !! Je ne peux pas accepter une telle chose ! C’est inadmissible !
Un petit Lutin des Buissons venait de sauter sur la table, le majeur pointé vers le ciel. Sa figure devenait de plus en plus rouge, tant par sa fureur que par sa peur, et il tambourinait la table avec ses petits pieds velus. Bruyss était d’un naturel coléreux, bien que les buissons fussent normalement doux, et n’avait pas été le premier à soutenir la paix…
— C’est de votre faute ça ! cria-t-il en jetant un regard haineux vers Domzos. Vous savez lire les prévisions des astres, vous auriez du prévoir un tel événement ! C’est votre rôle et vous n’avez averti personne !! C’est une honte ! Complot !
Le doigt accusateur se tournait désormais en direction de l’imposant torse du Centaure, qui n’en croyait ni ses yeux ni ses oreilles. Les hurlements du petit être portèrent loin, et de plus en plus de créatures se retournaient pour écouter les arguments houleux de Bruyss. Les regards se croisaient avec inquiétude et la peur apparaissait peu à peu sur les visages de chacun.
— Calmez vous ! Il ne faut effrayer personne pour le mo…
— Taisez vous ! Vous êtes aussi leur complice pour ne nous avoir rien dit, mais surtout, pour les avoir soutenue ! Tout « esprit » de la forêt que vous êtes, vous êtes de leur côté !
— Bruyss, vous êtes fou ! Calmez vous bon sang…
— Non ! Lâchez moi !
Ses veines se dessinaient sur son visage tortueux et le petit chef devenait de plus en plus incontrôlable. Des pastilles de magie jaillissaient du bout de ses doigts frêles et ses yeux, injectés de sang, prirent la couleur d’un vert sombre. Après avoir soulevés les bras vers le ciel, des racines s’extirpèrent du sol et soulevèrent Bruyss dans le ciel étoilé à la vue de tous. Sa voix se transforma en un bruissement puissant et fut porté grâce à la brise vers toutes les oreilles.
— Écoutez moi tous ! Les créatures qui se trouvent derrière moi se disent vos chefs ! Et pourtant elles vous cachent de lourds secrets et veulent vous manipuler ! Le Soleil a disparu !! Les centaures savaient tout depuis le début et ils ne nous ont rien dit !
— Voyons ! Bruyss, vous n’allez quand même pas…
Tout le monde était immobile et écoutait à présent le petit bonhomme vert au dessus de leur tête, avec attention et curiosité. Avaient-ils bien compris ce qu’il disait ? Le Soleil avait disparu ? Était-ce possible ?
— Et l’esprit de la forêt les soutient !! Pensez vous que nous allons nous laissez faire comme de simples arbustes ? ! Non ! Comment allons nous vivre sans notre étoile ?!
Et bien oui. Ils avaient bien entendu. Et ils pouvaient trembler.

voilà. alors c'est pas la fin, comme vous avez pu le constater mais je vais pas tout mettre si ça vous plait moins ^^ ben comme la dernière fois,j'attend vos commentaires et impressions par rapport au début.

Toujours aussi facile à lire, aussi plaisant. Je vais faire un commentaire moins long cette fois-ci puisque tu continue dans la "même lignée" si on peut dire. Ca devient par contre un peu moins original, mais pas moins prenant, et les attitudes des différents "sages "m'ont plu. Il y a quelque chose qui me chagrine un peu mais j'ai du mal à le cerner. Peut-être que c'est la tournure qu'a pris ton histoire: la disparition du soleil. Je pense que j'aime moyen ce sujet là. Mais bon ... je veux de toute façon la suite, ça c'est sûr

je mettrai la suite quand j'aurai le temps ^^ je suis en train de me faire un ti site pour mettre mes nouvelles justement ! lol mais je mettrai tout ça ya no problemo

Ouaip j'ai pris le temps de lire et j'aimerai bien connaitre la suite

En tout cas moi je préfère la seconde partie que la première qui était un peu trop longue à mon gout

suite et fin !


— Le Soleil a disparu !! Aaaah !
Ils avaient tous compris se qui se passaient. La panique se répandit comme un feu de poudre dans la foule. On ne comprenait pas comment il était possible que personne de se soit rendu compte de l’absence du Soleil ! Les cris et les hurlements réveillaient ceux qui s’étaient endormi dans l’herbe ; les fées ou tout autre créature ayant des ailes prirent leur envol pour ne pas se faire piétiner ; les tables et les chaises furent renversées et détruites ; le groupe sur scène laissa tomber tous les instruments et couru comme les autres vers la forêt, dans l’espoir de trouver une cachette, bien inutile au final ; les chefs des clans hurlaient et tentaient de faire revenir le calme. Agenouillé depuis la révélation qu’il avait faite, Karouhki – qui n’avait pas bougé – n’en croyait pas ses yeux.
— Vous êtes content de vous sale Lutin ?! hurla Nuée la Sirène pour se faire entendre dans ce vacarme assourdissant. Bruyss éclata de rire. Il la regarda à travers sa bulle avec un sourire pervers et demanda aux racines qui le portaient, de se retourner vers le reste de la foule terrifiée. Il leva à nouveau ses petits bras et parla d’un ton confiant, mais hautain.
— Attendez ! Nous pourrons le faire revenir mes amis !
Les apeurés se retournèrent et les courses effrénées s’atténuèrent.
— Je n’ai pas la voie exacte, mais nous trouverons la raison de cette disparition ensemble ! Si le Soleil ne se lève plus, c’est peut-être que nous l’avons déçu et qu’il estime que nous ne méritons plus de recevoir sa lumière. Nous devrions commencer par lui faire des offrandes !
Les vivats acclamèrent cette résolution et ce nouveau « chef ». La foule était calmée et Bruyss refermait doucement son poing sur elle.
— Mais avant tout, nous devons enfermer ceux qui opposent une résistance car ceux sont eux qui ont froissé notre Soleil !!
— Yaaah !
Toutes les créatures se jetèrent sur les représentants des différents clans qu’était en train de montrer du doigt le Lutin des Buissons. Les coups et les insultes fusèrent sous les directives du nouvel organisateur. Domzos et les autres se défendirent comme ils purent, mais le nombre de leurs assaillants l’emporta sur la force. Ligotés les uns aux autres, ils furent déposés près des « cuisines » et littéralement abandonnés. Leurs clans respectifs se débattirent et tentèrent une contre attaque avant de se réfugier vers la forêt, poursuivis par les sorts et autres racines colériques maîtrisées par Bruyss. Une fois l’ordre rétabli, le Lutin organisa la mise en scène et répartit les tâches pour rassembler les offrandes.
Karouhki ne s’était pas débattu. Il n’avait pas régit. Même pas un peu. Il était amorphe depuis que ce misérable petit Lutin – qui lui arrivait avec peine au sabot – avait tout détruit. Les pattes attachées et les poings liés, notre pauvre centaure avait les yeux dans le vague. Il se repassait lentement les dernières minutes qui avaient filées à une vitesse foudroyante, de peur d’avoir loupé quelque chose. Il ne comprenait pas. Tout avait bien commencé pourtant : le discours d’ouverture n’était pas belliqueux, les groupes défilaient dans une ambiance on ne peut plus festive, toutes les habitants de la forêt riaient et dansaient, la nourriture ne pouvait pas être meilleure et tout avait été fait pour que ce jour soit merveilleux pour toutes les créatures. La paix. La paix, enfin ! Finies les guerres et les batailles pour avoir un bout de terre, les droits de passage pour s’abreuver à la rivière, pour cueillir des fruits… Finies les disputes et les tensions entre chaque clans et finis aussi les complots afin de rassembler le plus de soutien pour la prochaine bataille. La paix… Réduite à néant par un tas de racines pas plus haut que trois… deux pommes !!
— Ce n’est pas possible, il faut faire quelque chose ! pensa Karouhki.
Pendant qu’il réfléchissait, il observa aux alentours. Les êtres qui avaient suivi les indications de Bruyss s’activaient. Elles rassemblaient tous les fruits, gâteaux et autre graines qu’elles pouvaient récupérer dans l’herbe et qui étaient tombées dans la bousculade. Un énorme amas de nourriture s’exposait devant la scène, sur des tables surélevées. Les offrandes enfin prêtes, le silence se fit.
— Sales traîtres ! Vous n’êtes que des traîtres ! cracha Karouhki. Ce ne sont pas de simples offrandes qui feront revenir le Soleil ! Vous vous laissez abuser par ce misérable Lutin qui se fait passez pour votre chef ! Depuis quand la moitié des clans de la forêt obéissent à un seul et même chef, qui plus est, n’est pas de leur race ?! Vous avez perdu l’esprit ! Vous ne…
— Vous allez vous taire, lança Bruyss dans sa barbe. Il agita les doigts et deux fines racines sortirent du sol près de Karouhki. Elles lui tournèrent rapidement autour de la tête et se transformèrent en un bâillon bien solide, qui étouffa le revendicateur.
— Bien. Nous pouvons commencer. Agenouillez vous mes amis ! Agenouillez vous pour prouver à notre cher Soleil que le respectons !
Le machiavélique Lutin observa ses « serviteurs » avec un sourire fourbe et perfide. Il avait réussi son coup, il les tenait entre ses maigres doigts…
— Père ! Toi qui nous illumines de tes rayons depuis la nuit des temps, vois ce que nous t’apportons ! Des offrandes comme jamais tu n’en as reçues, pour te prouver notre bonne volonté. Prends les ! Et reviens nous, faits profiter à nouveau tes fils de ta lumière !
Un silence de mort s’abattit sur l’assemblée. Agenouillés, ils attendaient que le Soleil réapparaisse. Même Bruyss semble attendre, se dit Karouhki. Il croit réellement ce qu’il leur raconte ! Pour la première fois depuis qu’il s’était réveillé, il éclata de rire, aussi fort que les racines qui lui entouraient la bouche pouvaient le lui permettre. Le pauvre ! Ah ah ah ! Quelle déception l’attend ! On ne fait pas revenir le Soleil avec quatre fruits et trois graines ! Ah ah ah ! Les rires étouffés firent se retourner Domzos, qui contempla le jeune rebelle. Après s’être dit que perdre la raison dans un moment pareil était de légitime défense, le Grand Centauri baissa les yeux. Il observa le lugubre spectacle qui s’offrait à lui. Les créatures, tournant autour des offrandes, ressemblant à des zombies qui entonnaient des incantations. Les chants entêtants redoublèrent les rires de Karouhki et les bourdonnements endormirent peu à peu les différents chefs, qui s’affalèrent les uns sur les autres. Le Soleil ne revenant toujours pas, le Lutin des buissons réfléchi. Soudain, une lueur diabolique se refléta dans ses petits yeux sournois.
— Notre ami Centaure n’avait peut-être pas tord au final, des fruits ne suffisent pas pour le Soleil. Il lui faudrait quelque chose de plus, hum, concret. Comme de la chair par exemple… Amenez les prisonniers ! Nous allons prouver à notre Père que nous méritons sa lumière… par des sacrifices !!
Cette nouvelle folie déclancha toute la colère que le jeune Centaure avait gardé en lui et, de rage, il fit voler en éclat les racines qui l’empêchaient de parler pour hurler toute sa hargne:
— Noooon !! Lâchez moi ! Non, Domzos ! Réveillez vous ! Je vous en pris, réveillez vous ! Ne vous laissez pas faire, Domzos ! !
Les créatures s’emparèrent des chefs endormis et d’un Karouhki déchaîné. Ils les installèrent dans les trous qui avaient servis pour cuisiner les fameux fruits et autres graines et butinèrent dans tous les coins pour trouver des branches de bois sec. C’est ce moment là que choisirent les créatures qui s’étaient enfuies, pour contre attaquer.
La charge arriva de tous les côtés de la clairière. Des cris de haine et des hurlements sauvages se dispersèrent à travers la forêt. Le choc entre les deux entités qui s’opposaient désormais fut terrible et indescriptible. Les chocs des pas de course dans l’herbe raisonnèrent comme le tonnerre. La magie fusa comme l’éclair, répandant terreur et agonie. Les amis vinrent délier de leurs liens les chefs des clans pour les mettre à l’abri. Le jeune Centaure, abandonné à lui-même sur le champ de bataille, observait la scène avec effroi. Seul et sans défense, une terrible tristesse s’empara de lui.
La magie qui nous a fait naître et qui nous a fait survivre nous détruit. La paix ne trouvera jamais plus son chemin. Nous ne sommes que des assassins… Je ne peux intervenir pour rétablir la paix. Ce Lutin a achevé son œuvre. Cela ne servirait à rien. À rien ! Le Soleil. Il ne s’est pas levé car il savait que nous ne méritions pas la paix. Les larmes perlaient aux yeux de Karouhki, lui qui se réjouissait tant de ce jour de prospérité, et roulèrent sur sa peau drue. Nous ne sommes que des assass – Il ne pu terminer sa phrase et, assommé par un coup sur la tête, il s’effondra.

***

Où suis-je ?Je ne vois rien, il fait si noir.
— Karouhki.
Qu’est ce qui se passe ? Qu’est ce qui m’est arrivé ?
— Karouhki ?
Je me souviens. Le Soleil a disparu ! Domzos, ils vont le brûler ! Et Zéphyr ? Et Elzanirh ? Où sont-ils ?
— Karouhki. Eh ! Karouhki !
La paix est finie ! Elle ne sera jamais plus. La paix ! La…
— …Paix !!!
— Oh ! Calme toi !
— Où suis-je ? Qu’est ce qui se passe ? Où… ? Zéphyr ? Zéphyr… c’est toi ?
— Par qui veux tu te faire réveiller après une soirée de cuite sinon par ton frère ? Bien sûr que c’est moi !
— Tu as trop forcé sur l’alcool mon petit… fit Elzanirh en souriant, les mains sur les hanches.
Quand il s’écarta, Karouhki se fit aveuglé par une lumière qu’il n’avait jamais cru pouvoir revoir un jour.
— Le soleil ! Il est revenu !
— Et bien oui… Hum, généralement après la nuit vient le jour tu sais. Tu es sur que tu n’a bu que de l’hydromel ?
Son frère et son mentor le regardèrent avec des yeux suspicieux. Comme il ne répondait pas, chacun le pris par un bras pour le reconduire au centre de la clairière.
— Un rêve…
— Hum, pardon ? Qu’as-tu dit ?
— J’ai fait un affreux cauchemar ! Ah ah !
Le frère de Zéphyr le pris par le bras et dansa avec lui, il sauta dans tous les sens, se cabra et poussa des cris de joie à en faire avoir honte Elzanirh…
— Mais alors, la paix ? Il y a toujours la paix ?
— Oui, évidemment. D’ailleurs, tu as raté le clou du spectacle ! Les fées nous ont régalé les yeux ! C’était splendide, superbe, magnifique, extraordinaire, subliminal et fabuleux et ahurissant et…
— Zéphyr !!


vos commentaires dans l'ensemble ? ma question est : qu'est ce qu'il manque pour que ça soit parfait ?

Alors ... ahem ... le retournement/coup de théâtre du nain m'a beaucoup plu. Il est bien amené, et tout ça ne paraît pas "impossible". Donc jusque là, tout va bien, on commence a voir où tu nous emmène (bien qu'on ne sache pas comment tout ça va réellement finir). Par contre, et j'ai du mal à employer ce mot, là où ça se gâte, c'est au moment où les soi-disants "amis" reviennent. Nous on sait pas qu'on est dans un rêve et on veut que tout soi concorde, soit plausible, or je trouve que là ça ne l'est pas du tout. Depuis quand tant de créatures se sont (apparement) rassemblées et ont décidé ensemble d'intervenir contre les autres. Ca manque cruellement de réalisme. Et puis alors ... j'avoue que la fin m'a vraiment beaucoup déçu Je suis désolé de dire ça mais, non, je ne voulais vraiment pas que ça finisse aussi "facilement", en fait, tout le but de ton histoire ( la paix détruite par un évènement et un pseudo-dictateur qui apparaît etc ...) disparaît donc, il n'y en a plus! Tu viens de nous raconter le rêve du centaure, c'est tout. J'étais content de la tournure qu'avait prise l'histoire avec le soleil qui disparait, les sacrifices et tout et tout, mais réellement déçu de la fin ... c'est dommage, vraiment dommage.

Citation :

qu'est ce qu'il manque pour que ça soit parfait ?

Alors là, c'est une question à laquelle je ne peux pas répondre. Bon déjà ça sera jamais parfait, ça c'est sûr (du moins c'est ce qu'il faut se dire ^^) Ensuite, la meilleure solution pour que ta nouvelle soit le mieux réussies possible et de la lire et relire en prenant le recul nécessaire pour t'auto-critiquer.
PS :: Je veux pas que mes propos te paraissent cru hein, je critique mais c'est vraiment pas méchant ^^

si je voulais que tout le monde dise de bonnes critiques j'aurais rien mis et j'aurais prévenue que si vous lisez, vous faites obligatoirement une bonne critique ^^
pour la fin, il est vrai qu'au départ, je savais pas trop comment m'en sortir et l'idée du rêve m'a paru effectivement une solution de facilité. ce qu'il y a, c'est que j'ai jamais décrit de guerre ou de bataille ou autre chose, donc je voulais pas tenter le diable. c'est pour ça que ma prochaine nouvelle sera pleine de sang ! je vais me lancer dans les batailles pour voir omment je m'en sort lol
en tout cas merci pour ton commentaire Kob. il y a t-il quelqu'un d'autre qui puisse faire des remarques constructives sur ceci ?

bé, t'es plus la fée de l'orthographe? ça faisait plaisir d'en aoir une!

Et bien je viens de lire la totalité de la nouvelle en une seule traite et je la trouve vraiment bien .
Les seuls reproches que je pourrais faire sont :
- comme Kob', le retour des amis. C'est un peu trop rapide et on se demande effectivement comment ils ont fait pour s'éloigner et ensuite élaborer un plan pour revenir et contre-attaquer.
- l'orthographe. Il n'y a pas énormément de fautes mais certaines sont gênantes. Remarque, il est déjà difficile de trouver le theme d'une histoire, puis d'écrire cette histoire, alors si en plus on doit verifier que chaque mot soit orthographié correctement ^^. Mais bon, une petite relecture ne ferait pas de mal.
- pour finir, l'incise dans les dialogues. Tu n'en mets presque jamais et je trouve que l'on a parfois du mal à comprendre qui parle. Il est certain qu'on arrive à comprendre avec les autres répliques, mais je pense qu'une incise de temps en temps serait nécessaire.

Voilou . Sinon dans l'ensemble je trouve ta nouvelle géniale !
Encore BRAVO ! Une future écrivain est née !

merci merci !
oui l'orthographe quand je fais pas attention c'est assez...horrible ! je me suis retrouvée un jour avec " je mangeaient" ou un truc comme ça j'ai eu peur ! lol
L'incise j'essaye justement de pas en mettre trop. explication : j'ai envoyé une nouvelle au Llanfeust mag et ils m'ont répondu que les "dit-il", "objecta-t-il" ou les trucs du genre c'était lourd et pas très conseillé. donc je tente de faire des mix ^^
je vais mettre d'ailleurs celle que j'ai envoyé vous me direz ce que vous en pensez si ça vous gène pas

merci d'avoir pris le temps de la lecture à tout le monde, en tout cas

non, mais ce que je voulais dire, c'est que t'as plus le titre de fée de l'orthographe!

C'était pas elle qui l'avait mais Gallis :p:

ah ! alors alors ....
^^