Cadavre exquis nouvelle version.

Je restai bouche bée...
-"un bataillon d'orcs ?? Mais pourquoi ? Dans notre village ? Il n'y avait rien à voler, qu'est-ce qui a pu les pousser ...
-vous
...
- QUOI ? Moi ?
Je partis d'un grand éclat de rire, accumulation de la tension et de la détresse.
-Mais enfin fais un peu attention à ce que tu dis. Comme si j'étais assez important pour qu'un bataillon d'orcs détruise un village.
-Vous êtes bien plus important que vous ne le pensez. Mais vous aurez le temps de vous en rendre compte.
Nous sommes restés un moment silencieux. J'étais perdu dans mon esprit. J''aurai dû réagir, faire quelque chose, pleurer même. Ma femme venait de mourir, mais la seule chose à laquelle j'arrivais à penser maintenant était:
-"C'est d'accord, je te suis."
Ma décision était prise, aussi bête et ignoble qu'elle puisse paraître, elle était telle. Je ne perdrais pas de temps à faire le deuil, à revenir sur les lieux du crime, non, tout cela me paraissait absurde. Le jeune guerrier parut reprendre de l'appoint, et c'est dans un grand sourire qu'il me dit:
-" Parfait, nous pouvons partir! ... Je peux te tutoyer maintenant?"

J'ai le temps d'entendre sa dernière question répondre positivment avant de sombrer dans un semi-coma. Trop de choses se sont déroulées ces dernières heures, beaucoup trop pour y réfléchir... Je me décide donc à ne plus penser du tout pour oublier tout ce qui s'est passé. Je vide mon esprit de tout sentiment et je me contente de suivre le guerrier. Nous avançons à pied tout d'abord puis il nous procure des chevaux, je chevauche alors toujours dans le même état. A un moment je fini par m'apercevoir que je n'ai pas dormi depuis bien longtemps. Mais je suis trop fatigué pour le dire à haute voix, je me contente de tomber de mon cheval...

edit kob ::: au passé

J'aperçus alors le guerrier s'arrêter, descendre de cheval, puis s'approcher de moi. Je crus distinguer une mine inquiète. Je le vis ouvrir la bouche mais aucun son ne me parvint. C'est alors que la bête revint. Plus lumineuse que jamais, elle était apparue tout d'un coup, a l'ombre d'un arbre. Je sentais que j'allais bientôt sombrer dans le néant mais je me forçais à rester éveiller, je voulais absolument savoir le rapport que cette bête avait avec moi, si elle en avait un. Ce que je vis, j'hésite encore à le considérer comme réel, car, sous mes yeux, la bête se transforma, se muta, et à sa place apparut une jeune femme sublime, qui me regardait fixement de ses yeux rouges...

Son regard avait quelque chose... de phosphorescent (). Une terrible peur qui me donnait des tremblements violents et je n'osai bouger. Je ne pouvais quitter son regard... je crois que je passais un certain temps à le fixer, mais je n'avais alors aucune foutre notion de temps. Quelques chose de tout à fait paniquant se produisit alors. J'entendis uns voix dans mon esprit. Cette voix était glacée, fluide et ruisselante comme une eau qui vous pétrifierai sur place. Elle venait à la fois de nulle part et de partout, et je déduis que cette voix visqueuse ne pouvait venir que de cette étrange... créature. Elle était si glacée... et pourtant quand elle me parvint, cela se grava en mon esprit comme le fer chaud sur la peau. Elle disait textuellement :

Tu vas te relever, tu ne seras plus fatigué et tu continueras à marcher tant que ton compagnon ne décidera pas de s'arreter.

Aussi stupéfiant que cela puisse paraitre, une fois que j'eu entendu cette affirmation je ne ressentais plus aucune fatigue, mes membres dépouvus d'énergie quelque temps avant étaient à nouveau prets à fonctionner correctemment. Je me relevai donc aussitôt et remontai sur mon cheval avec la ferme intention de n'en descendre que lorsque mon guide me l'ordonnerai.

Ce dernier, sans doute surpris que je me sois remis si vite, m'adressa un regard perplexe, avant de bondir en selle. Nous repartîmes donc à bon train, sans échanger un mot pendant de longues heures. Mais au fond de moi demeurait la curieuse sensation qui s'était emparé de mes sens lorsque la "bête" avait parlé. Et le silence inquiètant m'incitait encore à ruminer de sombres pensées.
Aussi, plus pour lutter contre mes mornes sentiments que par réel désir d'entamer une conversation, demandè-je à mon compagnon de route:
- Au fait, comment t'appelles-tu? Je ne crois pas connaître ton nom.

-Je m'appelle Sidor de Rouhélan, soldat de la 9ème garnison de Chateaucerf, médaillé lors de la bataille de ...
Je le coupais brusquement, et c'est d'un ton morne et las que je lui dis:
-Ouais ben un simple "Je m'appelle Sidor" m'aurait suffi hein. Enchanté Sidor!
Il ne répondit rien et nous continuâmes notre trot sielencieux. Je n'avais pas réussi à capter son expression après lui avoir rabattu le caquet , et cela sûrement car je n'avais même pas essayé. A vrai dire, je remarquais petit à petit que j'avais du mal à prendre des initiatives, à ressentir des émotions, et quand nous aperçûmes au détour d'un virage un grand cerf blanc sur le large chemin forestier, ma seule réaction fût de faire ralentir mon cheval jusqu'au point de s'arrêter...rien d'autre...

J'obsèrvai l'animal, toujours dans cet état de semi-transe, comme controlée par un autre. Il me fit un clin d'oeil, puis poursuivit sa route tranquilement. Les yeux sortant du crane, je me tournais vers Sidor.

- " T'as vu ça ? Il ... Il... " Mon compagnon me regardait d'un air sceptique. Je n'osai pas dire ce que j'avais vu, ou cru vOIR. Décidément, ces derniers temps, de drôles de trucs se passaient.
Nous poursuivîmes notre chemin. Sidor parraissait commencer à ne plus s'étonner de mes comportements.


edit : MDR ! J'écris des trucs niais, parfois... rahlala

c'est "que j'avais vu ou cru voir" Nayla:)

Néanmoins, au bout de plusieurs jours de chevauchée, un autre évènement des plus inhabituels entrava notre progression.
C'était en milieu d'après-midi, alors qu'il faisait grand jour. J'avançais à bonne allure à côté de Sidor, perdu dans mes pensées, à peine conscient du soleil resplendissant dans le ciel. Il me semblait que rien n'avait d'importance, rien d'autre que la route inlassablement morne qui défilait sous nos pieds. Et notre chemin aurait aussi bien pu durer deux jours que deux ans pour l'intérêt que je portais à mes actes.
Mais, brusquement, une étrange et lancinante sensation d'angoisse me tira de cette torpeur. Une nuée sombre se formait au-dessus de nous, nuages noirs et menaçants...

L'angoisse se fit plus prenante, et changea tout à coup en peur incontrôlable. Nous étions tout deux tétanisés, mais nous ne savions pas pourquoi. Les nuages continuait de grossir et recouvrirent bientôt la moindre parcèle de ciel bleu. Je me pris à tomber de cheval, pleurant d'angoisse. La pluie commençait à battre et les éclairs se succédaient les uns après les autres. Une atmosphère étouffante, térifiante bous encercalient, nous oppressait. Je jetai un coup d'oeil à mon compagnon de voyage et le vis la tête dans la boue, pleurant toutes les larmes de son corps. Une douleur lancinante et plus psychique que physique me prit à la gorge. Et avant de sombrer dans le vide complet, se grava dans mon esprit des paroles qui me firent l'effet d'une lame plantée en plein dos:
"Ecoutes moi bien misérable et vois la Puissance d'Oknar, jamais tu ne me vaincras, même avec l'aide de ton magicien de pacotille. Rien ni personne ne m'arrêtera jamais !!!"

Citation :

recouvrèrent

aaaarg, recouvrirent, le passé simple.
Désolée, je ne supporte pas les fautes de passé simple.

Oh mon Dieu mille excuses

Puis je sombrai dans les ténèbres...

Quelque chose de frais et humide sur mon front...
Avec un frémissement, j'ouvris les yeux, sans distinguer d'abord plus qu'une forme floue devant moi. Puis, peu à peu, ma vue allant en se clarifiant, je visionnai deux grands yeux entièrement noirs, dans un visage anguleux, mais étonnament doux. Un visage féminin.
Mais pas humain.
Avec un halètement surpris, je me redressai en position assise, et contemplai avec un mélange de crainte et d'extase la créature si belle et étrange qui se tenait devant moi. Cette dernière, curieuse, tortillait d'un air pensif une boucle brune entre ses doigts sans me quitter des yeux, un linge humide à la main. Elle était vraiment ravissante, bien que très éloignée des critères humains de beauté.
Je tentai un sourire.
D'abord timide, la surprenante jeune fille fit de même, et nous restâmes ainsi un long moment, silencieux, comme si nous pouvions communiquer rien qu'en nous regardant. Puis le charme vola en éclats :
Dans un hurlement de terreur pure, Sidor, allongé non loin de là, s'éveilla. Et ses yeux noyés de larmes me parurent aussi vides que ceux d'un mort.

EDIT:Je te pardonne, Kob', mais c'ets bien parce que je suis clémente.

"Sidor ! Sidor. Tout va bien. Calme toi."

"Elle ! Elle... AAAAAAAAAH... Je... Elle..." Il pointait du doigt la créature avec des yeux ronds injectés de sang, il a avait une mine affreuse.

Il tomba tout à coup, à terre, immobile. Je l'entendais respirer, mais difficilement. J'avais un peu peur pour lui. Quelque chose n'allait pas. Je commençais à paniquer. Je me sentais dans le devoir d'agir, un devoir urgent, tout de suite, je DEVAIS faire quelquechose. Je regardais la fille, affolé. Sans plus réfléchir, je lui flanquai mon poing dans sa jolie figure. Puis aussitôt portai ma main à ma bouche, horrifié de ce que j'avais fait. La femme gisait, étalée à même le sol.

Aussitôt, pourtant, la respiration de Sidor se fit plus aisée. Je m'approchai de lui, et passai un bras sous sa nuque:
- Sidor! Oh! Ca va?
Visiblement sous le choc, il leva lentement les yeux vers moi, avant de murmurer :
- Cette femme...ce, c'était une succube, une envoyée d'Oknar. Elle vous aurait séduit, et vous seriez devenu esclave de sa volonté. J'ai senti sa magie envelopper votre esprit.
Un frémissement soudain parcourut mon échine, alors que je me rendais compte à quel point elle avait été proche de parvenir à ses fins. Je regardai de nouveau en direction du corps giseant de la succube. Même maintenant, en connaissance de cause, elle me semblait pure et innofensive.
Je serrai amicalement l'épaule du jeune guerrier:
-Merci, Sidor. Sans vous...
Ses yeux fixés sur moi, révélateurs de sa surprise malgré les voiles de brumes qui les noyaient encore, m'empêchèrent de continuer. Je m'interrompis dans un murmure bourru, puis relevai mon compagnon sans grande délicatesse :
- Nous ferions mieux d'essayer de sortir de là, marmonai-je. Vous vous sentez de marcher ?

Il se releva. Tout semblais redevenu dans l'ordre, quand soudainement, Sidor commenca a balancer les epaules de droite a gauche, dans un rythme entrainant. D'une voix rauque et puissante, avc ce drole d'accent, il entonna les premiers vers d'une chanson paillarde.
- venek, mademoikzelle, gripper moik dessuk et ridondellek
sautons ensemkle mam'zelle j'ai r'touvée vot'...
aaa! que cak fais plaisirk de me rekrouver iki!
Il se retroune vers moi et commence a me regarder bizarrement.
-qui.. enfin.. que se passe -t-il? sidor?
-ark non, mwa c'est Rodis'k mais ca n'fais rienk! ch'me suik présenték et vouk?
euh.. c'est clair la?

Je regardai Sidor (Rodis?) en haussant un sourcil. Quoi, ils seraient deux...en un seul? Comment était-ce...?
Des bruits de bottes dans le couloir me sortir de mes réflexions. Attrapant Rodis par les épaules, je le secouai comme un prunier :
- On discutera une autre fois d'accord? Maintenant fais revenir l'autre, il me sera beaucoup plus utile.
- Maik Enfink? Qu'est-ce quik s'passe k ?
Irrité par son accent désagréable et l'urgence de la situation, je le giflai à toute volée :
- Fais revenir Sidor!
Je continuai à frapper, cherchant plus à me défouler qu'autre chose, jusqu'à ce que le jeune guerrier lève les bras en défense :
- Eh! Mais qu'est-ce qui vous prend? Vous êtes fou!
Je m'arrêtai brusquement , avant de lui pointer mon doigt sous le nez, enragé :
- C'ets plutôt vous le fou! Vous êtes...vous êtes...
Son regard perplexe me fit m'interrompre. Il ne devait pas en avoir conscience. Avec un murmure bourru, je l'attrapai par la manche et le traînai vers la sortie :
- Bon, allons-y, mais reste comme tu es, hein.

J'espère que je n'ai pas cassé ton trip, Vertu, mais le second sidor m'a tout de suite paru peu recommandable. :p

AAARF nan du tout^^ c'est impec, on peut toujours faire resortir l'autre a un moment...
Une garnison de soldats traversa le couloir, et sidor eu le reflexe de me tirer vers l'arriere.
Je me sentais comme attiré par ces petits personnages, d'un metre soixante au plus, les cheveux dressés sur la tete, de longues chausses rouge les fesant trebucher a chaque pas, rendant la scene grotesque. Ce ne fut que quand ils furent partis que je sentis la poigne de sidor qui me broyais l'eapaule
-aie aie aie!
J'essayais de retenir les larmes qui me venaient aux yeux, tout en me mordant la levre pour ne pas crier.
Au bout d'un moment, sidor paru remarquer le regard que je lui lancais, mais au lieu de me relacher, il m'entraina a sa suite.

L'épaule à moitié engourdie par la prise de Sidor, je me laissai guider, ou plutôt traîner, à travers les longs couloirs de la forteresse et dans les interminables escaliers. Nous croisâmes de nombreuses patrouilles, toutes aussi maladroites et peu attentives que la première, avant d'atteindre finalement la grande porte. Là, le jeune guerrier eut un murmure dépité :
- C'est trop bien gardé pour que nous puissions leur passer sous le nez.
Je le regardai. Les sourcils froncés, il semblait réfléchir intensément, et ne ressemblait en rien à l'autre fou chantant qu'il était devenu tout à l'heure. Pourvu que ça dure, pensai-je, avant de reporter mon attention sur la porte, défendue par une bonne cinquantaine de ces curieux gnomes.

C'est alors que celle ci s'ouvrit a toute volée et un gnome vetu d'un habit écarlate, un instrument semblable a une trompette a la main, apparu dans l'embrassure de la porte. Il poussa une srie de petit cris rapides et suraigus, ce qui eu l'effet de provoquer une sorte de panique au milieu de ces congénere, qui disparurent en glapissant dans les nombreux couloirs.
Le gnome a la trompette, lui, prit le couloir le plus imposant et le plus éclairé en gromelant.
J'échangeais un rapide coup d'oeil avec mon compagnon. nous pouvions suivre le gnomes, le couloir etant encombré de babioles et de tentures.
Mais la porte etait en face de nous, et elle n'etais plus surveillée...

nous franchîmes cette porte , et la refermèrent lentement derrière nous en la laissant lentement entrouverte. Je regardais par la fente et vit passer devant moi deux gnomes. je me rejetta contre le mur et regard parcourut la pièce dans laquelle nous nous trouvions...
mais ce n'était pas une pièce . C'était un large tunnel de pierre d'où la lumière du jour pointé peu à travers de petites meurtrières trop étroite pour que quiconque puisse passer.
Tout à coup , on entendit le bruit d'une serrure derriere nous. La porte venait d'être refermé et impossible de la réouvrir. Nous étions pris au piège... notre seule solution était de continué d'avancé dans ce tunnel mystérieux.

Je commencait a avoir franchement la trouille. Et j'avais encore plus la trouille de ne plus jamais réussir a sortir d'ici et de me faire devorer par quelques bêtes étranges, une armée de gnomes, ou même par Sidor.

Lui, était remarquablement relaxé.
- Bon bah, la partie la plus dure de tout ça a été effectué, je n'aurais pas cru que...
Il avait cité le "tout ca" comme une vaste farce, une rigolade entre crétins...
Il eu un petit rire et se mit a avancer rapidement dans le tunnel.
Celui ci descendait en pente douce, puis de plus en plus abruptement. Ce fut la chute de Sidor qui me fit lever la tete: Il avait sauté une marche et ayant perdu son équibre précaire, il descendait la pente sur le derriere, prennant de plus en plus de vitesse. Je décidait de saisir un bouclier a ma porté (et oui, le tunnel est peut-être puant, sombre, glauque, glissant et mal fichu, il est tout de même décoré par des boucliers soit dit en passant très laids mais solides). Je me mis à glisser à sa suite.
-WOOOOOooooOOOOOOOHhhhhOOOOooooooooo.....